L e mardi 3 aout Athenais au verre à soi : le billet de Jean Pierre

Publié le par philippe

Céder sous le charme, se laisser danser dans la voix d’Athénaïs, joli programme, non ?
Lundi une bourrasque est venue étêter des cheminées sur les toits, une pluie diluvienne s’est sauvagement introduite dans nos demeures. Chez moi on se serait cru dans un bateau pris en mer, les fenêtres s’ouvraient toutes seules, serpillières sur le pont, arrimages, échelles, on criait autant de joie que de panique. Climat tropical soudain, et puis soudainement le calme et la tiédeur.
Hier, la rue et ses amas de feuilles colorées comme des algues, l’odeur d’après la pluie, des débris hâtivement balayés près des portes,
et puis une voix …
Le Verre à Soi est un endroit intime, si intime parfois que personne ne sait ce qu’il s’y passe. Mais hier on avait laissé la porte ouverte. Et cette voix qui coulait comme une nova brésilienne sur les moiteurs de l’été. J’ai même cru que Marpessa Dawn, vous savez, vous savez sûrement, l’actrice qui jouait Eurydice dans l’Orfeu Negro de Camus, j’ai cru que cette voix était descendue du ciel, tout exprès.
Athénaïs, la fille de notre amis Hamed, devenue grande, belle et sensible, avec une guitare discrète et une voix d’enfant qui sait déjà, plus déjà enfant et encore enfant dans un rêve sensuel.
Un jour son rêve sera, sera.
Merci Athénaïs.
 

Jpierre Treille

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